vendredi 28 juin 2013

Geisha

                                                                    






Et puis, le jardin s' assoupit;
C'en est fini du vacarme.
Enfin le jardinier parti,
Ne laissant ici que le charme.
Des songes, voici venue l'heure...
Clandestine dans les allées,
Déambule toute en roseur
Une geisha au pas pressé.



Frôlant légère à petits pas,
Une pelouse qui verdoie,
Elle effleure le magnolia
Puis s'enfonce dans le sous-bois.
Dans la nuit faible éclairée,

Par le pâle croissant d'argent,
On la devine toute enserrée,
Avançant sans un cillement.